Une petite réunion avec la duchesse de Minastan s’imposait. Le roi n’avait pas eu vraiment l’occasion de parler à sa sœur depuis leur retour de Belondor. Or le roi voulait avoir son avis : les membres de la famille royale aldarnorine étaient relativement proches les uns des autres, et le fait que cette famille ait passé une partie de sa vie en exil l’avait naturellement ressoudée. Vincent II avait été élevé sans beaucoup de protocole, entouré de l’affection de ses parents et de ses frères et sœurs. Le victorin, par exemple, n’avait pas eu la même enfance, puisqu’il était né alors que son père avait déjà recouvert son trône et que l’envahisseur locquetien avait été bouté hors du royaume. Cette différence se ressentait d’ailleurs, le père et le fils étaient très différents.
Vincent II aimait beaucoup la princesse Pauline, sa petite sœur : il était très proche d’elle et on murmurait même que la jeune femme conseillait parfois le monarque, lorsque ce n’était pas sa femme la reine qui le faisait. Les femmes qui gravitaient autour de Vincent II, si elles étaient très discrètes et pleines de charme, n’en avaient pas moins une influence considérable sur lui, sans toutefois que cet état ne soit vraiment connu du public. Dans les petits appartements royaux, les discussions étaient toujours intéressantes… la famille royale y vivait assez bourgeoisement, totalement en accord avec les principes du temps.
La princesse venait d’arriver, elle entra en frappant, sans attendre la permission du roi, ce qui ne l’étonna pas outre mesure :
— Ah !!! ma chère petite sœur !!! Comment vas-tu Line ?!
Le visage de la princesse s’adoucie à l’entente de son surnom.
Vincent II aimait beaucoup la princesse Pauline, sa petite sœur : il était très proche d’elle et on murmurait même que la jeune femme conseillait parfois le monarque, lorsque ce n’était pas sa femme la reine qui le faisait. Les femmes qui gravitaient autour de Vincent II, si elles étaient très discrètes et pleines de charme, n’en avaient pas moins une influence considérable sur lui, sans toutefois que cet état ne soit vraiment connu du public. Dans les petits appartements royaux, les discussions étaient toujours intéressantes… la famille royale y vivait assez bourgeoisement, totalement en accord avec les principes du temps.
La princesse venait d’arriver, elle entra en frappant, sans attendre la permission du roi, ce qui ne l’étonna pas outre mesure :
— Ah !!! ma chère petite sœur !!! Comment vas-tu Line ?!
Le visage de la princesse s’adoucie à l’entente de son surnom.