[Nominations] Ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent

~ LETTRE PATENTE ~

Lettres patentes portant nomination dans l’ordre de Saint-Georges et Saint-Vincent.
Brevet n° 312

VINCENT, PAR LA GRÂCE DE DIEU, ROI D’ALDARNOR, chef & souverain grand-maître de l’ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, SALUT !

ÉTANT bien aise de donner au duc de Barotant, sujet de Sa Majesté avaroise, des marques de distinction, en considération des services qu’il nous rend, nous avons cru que nous ne le pouvions faire d’une manière qui lui soit plus honorable, qu’en l’admettant au nombre des chevaliers de l’ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent, institué par l’édit du mois de Tuilië de 1704.

A CES CAUSES, et autres à ce nous mouvant, nous avons ledit duc de Barotant fait, constitué, ordonné et établi ; faisons, constituons, ordonnons et établissons par ces présentes, signées de notre main, chevalier dudit ordre de Saint-Georges et Saint-Vincent, pour par lui jouir dudit titre de chevalier, aux honneurs et prérogatives qui y sont attachés, avec faculté de tenir rang parmi les autres chevaliers dudit ordre, et de porter sur l’estomac une croix d’or émaillée, suspendue à un petit ruban couleur sinople, et sur laquelle il y aura l’image de Saint-Georges et Saint-Vincent ; à condition d’observer les statuts dudit ordre, sans y contrevenir directement, ni indirectement, et de se rendre à notre cour, toutes et quantes fois nous le lui ordonnerons pour notre service, et pour le bien et l’utilité dudit ordre.

SI DONNONS EN MANDEMENT à tous grands-croix, commandeurs et chevaliers dudit ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent, de faire reconnaître ledit duc de Barotant, chevalier dudit ordre, de tous ceux et ainsi qu’il appartiendra, après toutefois qu’il aura prêté le serment requis et accoutumé.

En témoin de quoi nous avons signé de notre main ces présentes, que nous avons fait contresigner par notre grand officier d’État ayant le département de la guerre.

DONNÉ en notre palais de Rouvray, le vingt-et-unième jour de Hisimië, l’an de grâce mil huit cent quinze, de notre règne septième.

Par le roi : le maréchal de Castignac, grand-cérémoniaire d’Aldarnor
Signé CASTIGNAC

Visa : le comte de Casteldac, héraut d’armes Neloire,
Signé CASTELDAC

~ LETTRE PATENTE ~

Lettres patentes portant nomination dans l’ordre de Saint-Georges et Saint-Vincent.
Brevet n° 313

VINCENT, PAR LA GRÂCE DE DIEU, ROI D’ALDARNOR, chef & souverain grand-maître de l’ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, SALUT !

ÉTANT bien aise de donner au comte d’Herbignac des marques de distinction, en considération des services qu’il nous rend et plus particulièrement de son intrépide participation à la bataille de Saint-Ouestin, nous avons cru que nous ne le pouvions faire d’une manière qui lui soit plus honorable, qu’en l’admettant au nombre des chevaliers de l’ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent, institué par l’édit du mois de Tuilië de 1704.

A CES CAUSES, et autres à ce nous mouvant, nous avons ledit comte d’Herbignac fait, constitué, ordonné et établi ; faisons, constituons, ordonnons et établissons par ces présentes, signées de notre main, chevalier dudit ordre de Saint-Georges et Saint-Vincent, pour par lui jouir dudit titre de chevalier, aux honneurs et prérogatives qui y sont attachés, avec faculté de tenir rang parmi les autres chevaliers dudit ordre, et de porter sur l’estomac une croix d’or émaillée, suspendue à un petit ruban couleur gueules, et sur laquelle il y aura l’image de Saint-Georges et Saint-Vincent ; à condition d’observer les statuts dudit ordre, sans y contrevenir directement, ni indirectement, et de se rendre à notre cour, toutes et quantes fois nous le lui ordonnerons pour notre service, et pour le bien et l’utilité dudit ordre.

SI DONNONS EN MANDEMENT à tous grands-croix, commandeurs et chevaliers dudit ordre militaire de Saint-Georges et Saint-Vincent, de faire reconnaître ledit comte d’Herbignac, chevalier dudit ordre, de tous ceux et ainsi qu’il appartiendra, après toutefois qu’il aura prêté le serment requis et accoutumé.

En témoin de quoi nous avons signé de notre main ces présentes, que nous avons fait contresigner par notre grand officier d’État ayant le département de la guerre.

DONNÉ en notre palais de Rouvray, le treizième jour de Ringarië, l’an de grâce mil huit cent dix-sept, de notre règne neuvième.

Par le roi : le marquis de Castignac, grand-cérémoniaire d’Aldarnor
Signé CASTIGNAC

Visa : le baron de Kérandec, roi d’armes d’Aldarnor,
Signé KÉRANDEC