Le roi, toujours très informé de ce qui se tramait à l'intérieur de son royaume, aimait également à connaître les détails des coulisses des pays voisins. Avaricum faisait partie des pays proches de l'Aldarnor, tant sur le plan géographique que culturel ; pourtant, le roi n'avait plus une seule nouvelle de la famille impériale avaroise depuis des lustres. L'inquiétude était naturellement allée en s'accroissant, et d'ailleurs, le roi avait envoyé plusieurs gentilshommes en terre impériale pour essayer d'en apprendre davantage sur la situation des Valois, mais rien, tous étaient revenus bredouilles, et à la cour de l'empereur, les grands ne savaient que répondre lorsqu'on leur demandait où était leur auguste maître.
Cette affaire commençait sérieusement à indisposer le roi d'Aldarnor, qui avait toujours était habitué à avoir un voisin très présent et actif à sa frontière est. Or depuis maintenant deux ans qu'il n'y avait plus aucune autorité capable au Saint-Empire, le brigandage pullulait. Plusieurs marchands aldarnorins avaient été agressés et détroussés, de certains même il n'y avait plus de nouvelles depuis des mois, le pire était donc à envisager. La situation intestine d'Avaricum se détériorait de jour en jour, et la guerre civile se faisait de plus en plus criante aux yeux des nations de l'Archipel. Les restes de l'armée impériale tenaient difficilement la capitale, mais dès les murs de Castillon-Villeroy franchis, c'était la débandade et le chaos régnait. Le régent n'arrivait pas à assoir son autorité et cela commençait à poser problème au roi d'Aldarnor. La situation en Avaricum devait absolument se stabiliser, puisqu'à présent, le fléau de la piraterie commençait à se répandre. Clairement, c'était ce qui avait alarmé les autorités aldarnorines, qui voyaient d'un mauvais œil pour leurs affaires la prolifération des pirates dans des mers qui jadis étaient paisibles. La marine aldarnorine était déjà intervenu plusieurs fois dans les eaux avaroises, en toute discrétion naturellement.
Vincent II voulait en avoir le cœur net, alors lorsque le ministre de l'Échiquier l'avait informé de la lettre du marquis de Calvo, le roi avait saisi l'occasion de rencontrer un Avarois qui pourrait lui avouer la vérité, si tant était qu'il la détenait cette vérité ! Avaricum était une nation qui avait besoin d'un chef fort pour pouvoir briller, or elle en était désormais parfaitement dépourvue semblait-il, puisque l'empereur avait disparu. Le plus curieux était que les princes aussi ne donnaient plus de signes de vie. Édouard VI était un cousin éloigné du roi d'Aldarnor, mais en ce qui concernait le prince de Guysenval, les choses étaient différentes, puisque le fils de Charles, actuel prince souverain de Guysenval, était le fiancé de l'infante Armande, fille de Vincent II. Le roi avait le droit de savoir ce qui se passait, et il voulait savoir.
Ainsi donc, il décida d'accélérer les choses, dès le ministre de l'Échiquier revenu à Rouvray avec l'ambassadeur avarois, le roi exigea que l'homme soit présent à Fontainebalmore, palais où le roi avait décidé de séjourner jusqu'à début Lotessië. Fontainebalmore était à n'en point douter la demeure des rois, la demeure des siècles : alors que le Palais-Sacré était un ensemble très structuré et harmonieux, Fontainebalmore formait une immense juxtaposition de styles tous plus différents les uns des autres. On aller du vieux donjon féodale à la magnifique façade néoclassique donnant sur le parc à l'avaroise en passant par les flamboyantes salles renaissance. Vincent II avait également apporté sa touche personnelle en faisant construire l'aile belondaure, que certains appelaient aussi l'aile troubadour, ce type d'architecture était très à la mode ces derniers temps, le roi n'avait donc pas manqué de faire venir un grand architecte de Belondor pour construire une pièce supplémentaire de ce gigantesque puzzle.
Cette affaire commençait sérieusement à indisposer le roi d'Aldarnor, qui avait toujours était habitué à avoir un voisin très présent et actif à sa frontière est. Or depuis maintenant deux ans qu'il n'y avait plus aucune autorité capable au Saint-Empire, le brigandage pullulait. Plusieurs marchands aldarnorins avaient été agressés et détroussés, de certains même il n'y avait plus de nouvelles depuis des mois, le pire était donc à envisager. La situation intestine d'Avaricum se détériorait de jour en jour, et la guerre civile se faisait de plus en plus criante aux yeux des nations de l'Archipel. Les restes de l'armée impériale tenaient difficilement la capitale, mais dès les murs de Castillon-Villeroy franchis, c'était la débandade et le chaos régnait. Le régent n'arrivait pas à assoir son autorité et cela commençait à poser problème au roi d'Aldarnor. La situation en Avaricum devait absolument se stabiliser, puisqu'à présent, le fléau de la piraterie commençait à se répandre. Clairement, c'était ce qui avait alarmé les autorités aldarnorines, qui voyaient d'un mauvais œil pour leurs affaires la prolifération des pirates dans des mers qui jadis étaient paisibles. La marine aldarnorine était déjà intervenu plusieurs fois dans les eaux avaroises, en toute discrétion naturellement.
Vincent II voulait en avoir le cœur net, alors lorsque le ministre de l'Échiquier l'avait informé de la lettre du marquis de Calvo, le roi avait saisi l'occasion de rencontrer un Avarois qui pourrait lui avouer la vérité, si tant était qu'il la détenait cette vérité ! Avaricum était une nation qui avait besoin d'un chef fort pour pouvoir briller, or elle en était désormais parfaitement dépourvue semblait-il, puisque l'empereur avait disparu. Le plus curieux était que les princes aussi ne donnaient plus de signes de vie. Édouard VI était un cousin éloigné du roi d'Aldarnor, mais en ce qui concernait le prince de Guysenval, les choses étaient différentes, puisque le fils de Charles, actuel prince souverain de Guysenval, était le fiancé de l'infante Armande, fille de Vincent II. Le roi avait le droit de savoir ce qui se passait, et il voulait savoir.
Ainsi donc, il décida d'accélérer les choses, dès le ministre de l'Échiquier revenu à Rouvray avec l'ambassadeur avarois, le roi exigea que l'homme soit présent à Fontainebalmore, palais où le roi avait décidé de séjourner jusqu'à début Lotessië. Fontainebalmore était à n'en point douter la demeure des rois, la demeure des siècles : alors que le Palais-Sacré était un ensemble très structuré et harmonieux, Fontainebalmore formait une immense juxtaposition de styles tous plus différents les uns des autres. On aller du vieux donjon féodale à la magnifique façade néoclassique donnant sur le parc à l'avaroise en passant par les flamboyantes salles renaissance. Vincent II avait également apporté sa touche personnelle en faisant construire l'aile belondaure, que certains appelaient aussi l'aile troubadour, ce type d'architecture était très à la mode ces derniers temps, le roi n'avait donc pas manqué de faire venir un grand architecte de Belondor pour construire une pièce supplémentaire de ce gigantesque puzzle.
Dernière édition par Sa Majesté le Roi le Dim 10 Aoû - 6:55, édité 1 fois